Kansai bicycle trip
Bon, le titre est Kansai bicycle trip, meme si je n'ai ete au final que dans 2 des 7 prefectures du Kansai. Par contre j'ai ete dans la prefecture de Fukui, qui fait partie du Chubu. Pour en savoir plus, wikipedia.
Kurama est juste au Nord de Kyoto. C'est connu pour son temple dans la montagne, son onsen et son spectaculaire festival du feu en octobre, que j'ai pas pu voir car il faut s'y rendre très très tôt. Le temple est assez spécial. De la route on ne voit presque rien, tout est caché dans la montagne. La pente est très raide, le chemin parsemé de statues et petits bâtiments, avant d'arriver au main hall.
En allant vers le nord, ça monte de plus en plus, ça se refroidit vite et la neige apparaît. Là encore le bon point, on peut aller dans le coin le plus perdu du Japon, il y aura surement un distributeur automatique, donc pas de risque d'avoir soif.
Perdu dans le Japon central ...
Et redescente du coté de la mer du Japon
Dans les campagnes, les Japonais vivent dans des vraies cabanes en bois, les maisons sont vraiment toutes pourries. Dans les villes c'est guère mieux, même si c'est en béton les portes ferment avec un bon jour, et les fenêtres qui laissent passer le vent sont glaciales. Du coup on utilise à plein régime l'air conditionné, les heaters au gaz ou essence, les couvertures chauffantes, les poudres qui chauffent quand on les remue … Il paraitrait qu'à Hokkaido, près de la Russie, ils ont découvert le double-vitrage. Par contre, la nature est bien entretenue, même dans les coins ou les animaux ne vont pas, il y a des murs pour empêcher les glissements de terrain ou pour canaliser les minuscules ruisseaux. C'est surprenant comme ils ont réussit à rendre moche leur nature en coulant du béton partout partout. Mais ils sont encore plus forts dans le traitement des déchets. Comparé à la France, on trouve rarement des poubelles dans les rues (presque pas en fait), on doit trier ses déchets, et il n'y a pas de décharges mais des usines pour les brûler. Pour se débarrasser d'un objet encombrant qui ne rentre pas dans les sacs poubelles de la ville, il faut payer pour se le faire enlever (par exemple 5500 yens pour jeter une télé, 35 euros). C'est vrai, les villes ont l'air propre, pas de papiers ni de crottes de chien. Par contre, si on prend la moindre petite route de montagne, on trouvera tout le long des bouts de télé, frigos, ventilateurs, des tas de cannettes, des habits, vraiment de tout, et dans n'importe quel coin perdu dans lequel je suis allé en vélo.
En arrivant vers Kyoto par le nord-ouest :
[rétrolink 17 mois plus tard : en fait celle-ci n'est pas JR mais トロッコ電車]
Puis en arrivant, un onsen pour reposer ses jambes, ça aurait fait du bien si celui d'Arashiyama ne prenait pas autant de yens pour faire trempette ...
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