Gifu Vélo Trip (3/3)
Au petit matin, on se réveille tranquilou pour quitter notre campement paumé.
Camping "normal"
Carte des lieux, 平成自然公園 Heisei Shizen Koen
On prend la route pour une petite trentaine de kilomètres, vers 飛騨金山 Hida-Kanayama.
Première apparition de 下呂 Gero, destination du lendemain
La route est qualifiée à la fois de scénique et de plus courte solution pour Gifu-Gero par la carte Touring Mapple. Plus que scénique, elle est en fait rikiki.
Toujours des motifs vert clair et vert sombre
La chaussée se rétrécit peu à peu …
Lors d'une pause, je me fais une connaissance velue …
Une vingtaine de minutes plus tard, je remarque que le poilu ne m'avait pas lâché
Un lézard traversant la route me dérange pendant ma séance macro-photo
Pas facile de le chopper dans les yeux, c'est rapide comme bestiole et ça s'arrête jamais
Reflets
Serpent
Avec une route nationale dans chaque vallée voisine, les habitants de cette route 58 sont bien peinards
Dernier effort de la journée, le petit 袋坂峠 col de Fukurosaka à 390 mètres
Ce col marque l'entrée dans la circonscription de 下呂 Gero, la ville-onsen
Pause à haute-tension
Pas moyen d'éviter ces fils
Lors de mon premier vélo trip, je disais qu'on trouve des déchets sur n'importe quelle route. Après plusieurs vélo trip, je plussoie. Naturellement (?), sans la pression du regard de leur pairs ou d'interdictions affichées continuellement, honnêteté, respect, propreté … ce dont pourquoi les Japonais sont appréciés, ça ne tient plus debout du tout.
"Déchets : Parce que personne ne regarde on peut s'en débarrasser?"
Pour les derniers kilomètres, au lieu de continuer sur la grande route on prend un raccourci. Mais la carte est si bien faite qu'elle indique des routes que les locaux ne nous conseillent pas. Bref, leurs conseils sont finalement indispensables pour trouver cette petite route en yo-yo, et on tombe sur 飛騨金山 Hida-Kanayama, une petite bourgade centrée autour de 2 onsen, le long d'une magnifique rivière.
馬瀬川 Maze-gawa
On d'abord faire du repérage pour un campsite agréable en faisant un tour aux cascades un peu plus loin, éloignées des habitations. Ce sont 4 cascades qui s'enchaînent sur environ 2 kilomètres de rivière : 白滝, 二見滝, 紅葉滝, et 鶏鳴滝.
La première cascade, 白滝 Shirataki
Collation
J'avais déjà entendu que le centre du Japon, Nagoya tout ça, était bien peuplé en Brésiliens employés pour pas cher dans l'industrie automobile. Les règles japonaises envers les étrangers sont quasiment transparentes sur la raison qui a conduit à leur établissement. Dans le même genre que "Ne pas emporter de bières dans le sauna" écrit en russe à Hokkaido (sous-titré en anglais pour moi), en considérant le panneau ci-dessous, on peut facilement imaginer qu'au cours de ces dernières années, la police locale a eu affaire à une vingtaine des jeunes Brésiliens qui faisaient un joyeux barbecue bruyant et qui prétendaient ne pas parler anglais …
On retourne ensuite aux onsen. Celui qui paraît plus gros est fier de ses 8 bains, l'autre qui paraît plus petit a un 露天風呂 rotenburo (outdoor bath) et le guide dit qu'il est "wild" avec vue sur la rivière. On évite donc le tout neuf trop propre et on va vers le second, 道の温泉駅かれん, qui en fait n'est pas du tout wild et n'a aucun style, mélangeant blocs de bétons et trucs neufs incomplets. Par contre il est brûlant.
En sortant, je teste la cuisine locale pour le dîner, un 鶏ちゃん (けいちゃん), qui ne m'a pas laissé le souvenir que ça change de d'habitude …
Un habitant du camping officiel mais déserté
On retourne enfin aux cascades se pieuter à la numéro 3, mais la pluie nocturne nous pousse à nous retrancher sous l'abri de la première …
Le lendemain, ce sera 下呂温泉 Gero Onsen (lundi 5 mai), et le surlendemain, 奥飛騨 Oku-Hida (mardi 6 mai), pour 2 journées pauvres en vélo mais intenses en onsen.
Retour donc le 7 mai au matin sur Kyoto. Malgré un lever à 4h pour préparer les vélos, pour la première fois, le truc de l'emballage ne marche pas pour les prendre dans le train, ça y était presque pourtant ... Après plusieurs tentatives infructueuses de transport par un autre moyen, on est contraints à les abandonner à la gare. C'est donc déjà fini pour Mamachari IV, dit La résurrection, renommé à postériori le Dhorasoo des deux-roues.
On rentre donc comme piétons, en dormant dans les différents trains de la Tokaido-sen, et me voilà à 11h20 chez moi, juste à temps pour aller au lunch meeting du mercredi et attendre que la kenkyuukai se passe ...
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