6 jours de vacances
Il se trouve que j'ai perdu mon appareil photo quelque part dans Tokyo, avec toutes les belles photos qui vont avec.
Donc ca va etre beaucoup moins marrant et plus court.
Samedi, je suis parti en shinkansen vers Itsukushima, une île sacrée (personne ne peut y naître ni y mourir) en face de Hiroshima.
Le shinkansen c'est l'équivalent du TGV français, mais en bien mieux de partout. On atteint difficilement les sièges de devant avec les pieds, on peut largement passer à 2 dans le couloir central, il n'y a pratiquement aucun bruit de rails, il part dans les 10 secondes qui suivent son heure de départ officielle, a des prises pour PC portables et un écran qui fait défiler les news, et des wagons spécialisés : pour réservations ou non, pour fumeurs ou non, le wagon avec des cabines pour les familles, celui avec les équipements (distributeurs boissons, coin bébé, machine à horaires des trains ...), celui pour dormir, etc. Sur le trajet Hiroshima-Tokyo, je me suis fait inviter sans raisons par le contrôleur pour aller en classe verte (première classe) pour qu'il puisse me remettre des autocollants de shinkansen. La différence est pas flagrante, c'est juste encore plus large et y'a personne.
Itsukushima, ou Miyajima du nom de son seul village, est connue pour son Torii flottant, une des 3 merveilles du Japon. Quand je suis arrivé on pouvait passer dessous au sec. C'est aussi l'île sur laquelle on trouve la spatule à riz la plus longue du monde, qui faisait bien 4 mètres de long. L'île est remplie de cerfs qui nous attaquent dès l'arrivée au port et qui mangent tout ce qui dépasse du sac. Après avoir fait le tour des temples de l'île, avec un nombre de décorations et statues impressionnant, j'ai décidé de grimper la montagne, le ropeway étant fermé. C'est pas très long, mais avec une bonne moitié d'escaliers. Ca tombait bien, je suis arrivé au sommet pour le coucher du soleil sur la végétation luxuriante de l'île. Par contre je pouvais plus redescendre, et aucune âme à part les 2 californiens perdus (qui sont vite partis) et les moustiques. Heureusement, il y avait caché là un temple avec quelques coussins à l'abri des insectes. J'ai donc passé la nuit au plus haut de l'île sacrée, dans un bon 80 m² entouré de bouddas, de boites sacrées qui brillent, d'encens, au sec et au chaud.
Le lendemain, après une longue nuit, j'ai trainé pour attendre le lever du soleil pour redescendre, au milieu des cerfs qui étaient montés dans la forêt passer la nuit. Douche et lessive dans une cascade d'eau (sacrée) fraiche (mais pas plus que celle du dormitori si on loupe les crénaux d'eau chaude), puis udon a 8h avant de rejoindre Hiroshima.
Dans cette ville (a peu près la 10eme plus grande du Japon, avec 1,2 Mhab.), j'ai marché au bord des multiples rivières, visité le château, passé a coté du dôme de la bombe atomique, et visité le musée de la paix. En y sortant, je suis retombé sur le coupe de trentenaires que j'avais rencontré 2 fois dans la journée (ils étaient aussi en touristes, et visiblement on avait le même parcours). A partir de là on est resté ensemble, car ils m'ont invité a manger un truc, payé une place de base-ball (Hiroshima-Tokyo, ou les Carps contre les Giants) pour un match qui dure quand même 4 heures mais où les joueurs doivent pas être plus fatigués que les spectateurs sur leur petit siège. M'ayant réservé une place d'hotel depuis le telephone portable, j'ai pu prendre une vraie douche, mais dans un 10 m² moche et pour 4000 yens.
Lundi matin, départ tôt pour Tokyo, où on se retrouve à 3 centraliens pour faire le tour des quartiers pendant 3 jours. On a celui des jeunes, celui de la mode, celui des marques chères, celui de l'éléctronique, celui des étrangers où le japonais est moins utile que l'anglais, chacun avec son mini centre-ville de hauts buildings tapissés d'écran géants publicitaires. Heureusement qu'il y a souvent des parcs sympas où on peut retrouver des carpes et des tortues. On est allé un moment dans un mangakissa, établissement ou on loue un box de 3 m² avec un fauteuil et un ordinateur, dans les 2 euros l'heure, pour jouer en réseau, aller sur internet, lire des mangas, regarder des dvd, boire du café, ou prendre une douche (avec supplément). Il y a des distributeurs qui font aussi bien clé usb que brosse à dents ou paquet de bonbon. A part quelques temples et des sumotoris, c'est plutôt tout neuf, on a pas de rues de vieux bâtiments comme dans n'importe quelle ville française.
Jeudi, en partant à 8h30 de Tokyo, j'arrive dans ma chambre du dormitori vers 19h30, en même temps qu'un nouveau typhon qui a fait que ce matin mon K-way était inutile, et qu'on était que les 2 tiers dans les bureaux, car on ne peut pas prendre le pont qui relie Oshima au reste du Japon.
Encore un jour de travail demain, mais pas très utile puisque j'ai déja rempli mon we de 3 jours qui suit avec barbecue, visites, restos, parcs et feux d'artifice.
Donc ca va etre beaucoup moins marrant et plus court.
Samedi, je suis parti en shinkansen vers Itsukushima, une île sacrée (personne ne peut y naître ni y mourir) en face de Hiroshima.
Le shinkansen c'est l'équivalent du TGV français, mais en bien mieux de partout. On atteint difficilement les sièges de devant avec les pieds, on peut largement passer à 2 dans le couloir central, il n'y a pratiquement aucun bruit de rails, il part dans les 10 secondes qui suivent son heure de départ officielle, a des prises pour PC portables et un écran qui fait défiler les news, et des wagons spécialisés : pour réservations ou non, pour fumeurs ou non, le wagon avec des cabines pour les familles, celui avec les équipements (distributeurs boissons, coin bébé, machine à horaires des trains ...), celui pour dormir, etc. Sur le trajet Hiroshima-Tokyo, je me suis fait inviter sans raisons par le contrôleur pour aller en classe verte (première classe) pour qu'il puisse me remettre des autocollants de shinkansen. La différence est pas flagrante, c'est juste encore plus large et y'a personne.
Itsukushima, ou Miyajima du nom de son seul village, est connue pour son Torii flottant, une des 3 merveilles du Japon. Quand je suis arrivé on pouvait passer dessous au sec. C'est aussi l'île sur laquelle on trouve la spatule à riz la plus longue du monde, qui faisait bien 4 mètres de long. L'île est remplie de cerfs qui nous attaquent dès l'arrivée au port et qui mangent tout ce qui dépasse du sac. Après avoir fait le tour des temples de l'île, avec un nombre de décorations et statues impressionnant, j'ai décidé de grimper la montagne, le ropeway étant fermé. C'est pas très long, mais avec une bonne moitié d'escaliers. Ca tombait bien, je suis arrivé au sommet pour le coucher du soleil sur la végétation luxuriante de l'île. Par contre je pouvais plus redescendre, et aucune âme à part les 2 californiens perdus (qui sont vite partis) et les moustiques. Heureusement, il y avait caché là un temple avec quelques coussins à l'abri des insectes. J'ai donc passé la nuit au plus haut de l'île sacrée, dans un bon 80 m² entouré de bouddas, de boites sacrées qui brillent, d'encens, au sec et au chaud.
Le lendemain, après une longue nuit, j'ai trainé pour attendre le lever du soleil pour redescendre, au milieu des cerfs qui étaient montés dans la forêt passer la nuit. Douche et lessive dans une cascade d'eau (sacrée) fraiche (mais pas plus que celle du dormitori si on loupe les crénaux d'eau chaude), puis udon a 8h avant de rejoindre Hiroshima.
Dans cette ville (a peu près la 10eme plus grande du Japon, avec 1,2 Mhab.), j'ai marché au bord des multiples rivières, visité le château, passé a coté du dôme de la bombe atomique, et visité le musée de la paix. En y sortant, je suis retombé sur le coupe de trentenaires que j'avais rencontré 2 fois dans la journée (ils étaient aussi en touristes, et visiblement on avait le même parcours). A partir de là on est resté ensemble, car ils m'ont invité a manger un truc, payé une place de base-ball (Hiroshima-Tokyo, ou les Carps contre les Giants) pour un match qui dure quand même 4 heures mais où les joueurs doivent pas être plus fatigués que les spectateurs sur leur petit siège. M'ayant réservé une place d'hotel depuis le telephone portable, j'ai pu prendre une vraie douche, mais dans un 10 m² moche et pour 4000 yens.
Lundi matin, départ tôt pour Tokyo, où on se retrouve à 3 centraliens pour faire le tour des quartiers pendant 3 jours. On a celui des jeunes, celui de la mode, celui des marques chères, celui de l'éléctronique, celui des étrangers où le japonais est moins utile que l'anglais, chacun avec son mini centre-ville de hauts buildings tapissés d'écran géants publicitaires. Heureusement qu'il y a souvent des parcs sympas où on peut retrouver des carpes et des tortues. On est allé un moment dans un mangakissa, établissement ou on loue un box de 3 m² avec un fauteuil et un ordinateur, dans les 2 euros l'heure, pour jouer en réseau, aller sur internet, lire des mangas, regarder des dvd, boire du café, ou prendre une douche (avec supplément). Il y a des distributeurs qui font aussi bien clé usb que brosse à dents ou paquet de bonbon. A part quelques temples et des sumotoris, c'est plutôt tout neuf, on a pas de rues de vieux bâtiments comme dans n'importe quelle ville française.
Jeudi, en partant à 8h30 de Tokyo, j'arrive dans ma chambre du dormitori vers 19h30, en même temps qu'un nouveau typhon qui a fait que ce matin mon K-way était inutile, et qu'on était que les 2 tiers dans les bureaux, car on ne peut pas prendre le pont qui relie Oshima au reste du Japon.
Encore un jour de travail demain, mais pas très utile puisque j'ai déja rempli mon we de 3 jours qui suit avec barbecue, visites, restos, parcs et feux d'artifice.
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