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vendredi 4 août 2006

Grand week-end

Qui faisait dimanche, lundi, et mardi.


Pour la blague du jour, à 11h 三好さんvient m'annoncer qu'il a réservé la salle de réunion à 15h pour que je fasse ma présentation. En fait c'est sur mon rapport qui date de 20 jours et que le moyen chef était trop occupé pour m'écouter. Avec les autres choses depuis, j'avais un peu oublié comment expliquer les parties louches. Et comme il a invité des autres moyens chefs et le grand chef, ça avait l'air impressionnant. En fait ils ne sont pas venus, on était que 5, et j'ai tenté le japonais avec les mots "scientifiques" que j'avais appris entre temps. On a causé comme ça 20 minutes environ, et quand c'est devenu compliqué au point que le moyen chef remplace ses sourires par des concours de mâchages de mots, on est passé à l'anglais. Après avoir conclu par un "いみがない" il m'a donné un livret de 1972 avec des pages de calculs mécaniques, avec les explications en japonais, mais même s'il y a les solutions dedans je ne pourrai pas les trouver.


"Donc" vendredi dernier, avec あい et あきちゃん, c'était takoparty, car あきちゃん maîtrise l'art des boules de poulpes, où comment cacher un petit bout de poulpe dans une boule presque sphérique à l'air appétissante.

Le lendemain, réveil difficile pour aller à Nagasaki, dont c'est le matsuri, un festival avec des défilés, une bonne partie des filles en yukata, des vendeurs de brochettes de trucs partout, des animations et un feu d'artifice.




Le yukata traditionnel, avec un gros nœud autour de la taille. Les hommes sont censés porter le "junbe" (orthographe non contractuelle) qui arrive aux genoux.

Pour les animations sur la scène principale, on a eu le droit à un peu de tout, des danses traditionnelles, des démonstrations de rugby, plusieurs ganba ranba des écoles de danse, et en fil rouge la petite Akiko qui a perdu son papa.


Chant d'Okinawa, le Hawaii japonais


On a fini par les feux d'artifices, avec la plupart des Japonais du parc dans lequel on était assis le bras tendu en essayant de prendre une photo avec leur portable. Et étant donné que quand ils sont étonnés ils lâchent souvent un "Oooooohhhh !", sous les plus vastes des feux d'artifices on se serait cru dans un stade de foot.

Après l'heure de voiture nécessaire pour retrouver notre dormitori, j'ai pu dormir un peu jusqu'à 5h30, car une rude matinée de pêche m'attendait, ponctuée par la pause Onigiri de 7h30, où on a vu comme à chaque jour de vacances une bonne partie des employés aller quand même travailler, et la pause sashimi de 10h où je suis allé un peu plus loin dans mon apprentissage de la découpe du poisson fraichement pêché. Kaneda-san nous a encore invité au restaurant du Oshima hotelou, le meilleur de l'île, pour le repas du midi.



Le club pêche

Sashimi


L'après-midi, avant la sieste je suis allé faire un petit footing sur les hauteurs tout en évitant de me faire attaquer par des tas de machins qui volent.




Et le soir, まゆみさん nous a encore préparé un festin.


La moitié du club de la pause midi, avec un premier service


Enfin mardi je pouvais me lever plus tard, car le barbecue ne commençait qu'a 15h, sur une plage avec de l'eau très claire.




Après le barbecue du soir, on a joué à suikawari (découpage de pastèque). Placée sur la plage, je dois la retrouver les yeux bandés et taper un grand coup dedans. Et une fois la nuit tombée, on a refait des feux d'artifices, où chacun lançait des fusées dans son coin qui parfois ne passaient pas très loin des autres.

Suikawari, sans faire de kendo


Ce soleil est au dessus de la France


Mercredi, le boulot reprend, enchaîné par un 飲み会 avec le club pêche, où j'ai parlé à Omar Sharif version japonaise et goûté des nouvelles sortes de pates, et jeudi, suivi de baignade et futsal.


Voici une vue de mon balcon, avec un bout du dormitori.

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