Arrivée dans le Kansai
Le fax de l'ambassade a bien marché pour passer à Lyon avec 30 kg, me voilà donc à bord d'un 737 juste à coté d'un gars qui a les 30 kilos dans le bide et qui déborde sur mon siège, et devant un bébé qui à crié pendant la moitié du voyage (au moins 25 minutes). Mais arrivé à Roissy, on me dit que je vais être surclassé en classe affaires. Donc grand siège réglable par 8 boutons qu'il faut mettre en position couché pour pouvoir toucher la paroi d'en face avec les pieds. Il y a aussi un bébé à coté, mais japonais qui n'a pas fait un bruit des 10 heures de vol, et des gens avec des casquettes qui viennent m'expliquer comment fonctionnent les films à la demande sur mon écran personnel orientable et aussi m'installer la nappe à l'heure des repas.
Peu avant la piste d'envol, pendant que le personnel distribue le champagne d'accueil, on se retrouve à coté d'un avion de la China Eastern, probablement le même vol que j'ai pris pour Oshima, avec probablement les mêmes petits sièges tout serrés et les mêmes barquettes repas de ramen moisi. Après avoir essayé rapidement le pacman et le qui veut gagner des millions (et 500.000 € pour ma première tentative), on me sert le foie gras suivi du canard en survolant Saint-Petersbourg sur RFM.
Juste après le petit-dèj de croissants et petits pains chauds et plein d'autres trucs, on atterit sur l'aéroport international du Kansai, construit sur une île artificielle dans la baie d'Osaka. On ne voit pas grand chose en arrivant, juste l'impression que la piste flotte sur l'eau. Elle est vraiment juste au dessus du niveau de la mer, on comprend qu'ils aient eu peur avec les premiers affaissements.
Après la navette automatique pour rejoindre l'immigration, on se retrouve à plein de nationalités tous Monbusho, et une bonne vingtaine pour Kyoto University. Par bus et taxi, on nous emmène jusqu'a la résidence, Ohbaku, à Uji, un gros bâtiment moche entouré de petites maisons et de fils éléctriques.
Ma chambre fait 13 m², où ils ont réussi à caser une mini-salle de bain avec un lavabo rikiki et une petite baignoire, un mini-coin cuisine avec une unique petite plaque chauffante et un micro-frigo de 50 cm³. J'ai aussi une étroite penderie et des rangements cachés sous le lit (ie le matelas). Mais à mon petit bureau qu'on tape dedans avec les genoux, la connexion haut-débit marche du premier coup.
Le reste de la journée est rempli par les documents administratifs, à la mairie d'Uji où j'aurais pu ressortir avec une carte de sécu au nom de "JB". Demain, encore des papiers, mais cette fois à Kyoto, après la bonne heure de train + marche.
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