Quelques nouvelles du week-end
N'avant pas d'infrarouge sur le pc portable je dois acheter un câble pour transférer les photos du portable. C'était bien pratique pour les ballades le long de Kamogawa, la rivière qui traverse tout Kyoto, avec ses canards, hérons, carpes, trucs qui volent comme des faucons, bref rien à voir avec Shinjuku.
On a essayé d'aller voir un temple connu (Kyoto est quand même la ville touristique) mais le peu de temps a notre disposition nous a à peine permis de franchir la barrière de touristes. Les ballades en vélo dans n'importe quel coin de Kyoto sont très sympas. On est passés devant une école de geishas et quelques unes marchaient dans la rue. Se retrouvant devant un grand magasin dans le centre-ville de Kyoto pile à l'ouverture (dans les 2 secondes qui ont suivies le passage de l'horloge de 9h59 à 10h, même si y'avait déjà la queue devant les vitres regardant les employés prêts). Sur les premiers mètres, toutes les employées se pliaient en angle droit devant chaque client comme des machines. A ce propos, à la sortie d'un conbini, j'ai eu un court moment d'immobilité devant la porte. En fait c'était simplement une porte manuelle qu'il fallait pousser, archaïque. Tout comme les robinets qui ne s'allument pas tout seul en passant les mains dessous car ils ont un bouton caché pas automatique.
La chose la plus mémorable du week-end restera la manifestation d'une vingtaine de personnes dans une des rues très fréquentées du centre-ville, contre la guerre et les trucs violents. Les manifestants, qui marchaient le long de la route, étaient accompagnés par une dizaine de policiers qui faisaient attention que les voitures ne les écrasent pas, et qui les aidaient à passer les croisements dangereux.
Dans un genre similaire, dimanche après-midi a eu lieu à coté de l'université un mini-festival organisé par des étudiants japonais en trucs d'autres pays. Il y avait pas mal de Japonais bobmarleyisés, des démonstrations de capoeira par des tout petits Japonais, de danses orientales, le tout au milieu de stands ou machine vendait 100 yens des photos de rien qu'elle avait pris en Suisse, d'un atelier de mochi tsuki, et d'un vendeur de mini-kebabs (c'est le deuxième que je vois ici, et les 2 prenaient 500 yens pour un "kebab" qu'on doit pouvoir en mettre 3 dans ceux que j'ai mangé en France). Apparemment, Paris et le Mont-Saint-michel sont les 2 coins de France les plus visités par les Japonais.
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