Tokyo en Shinkansen
Pour le stage de l'été, je suis parti faire un entretien a Tokyo, avec mon costume, en shinkansen, l'A/R dans la journée, comme un vrai salaryman Japonais. C'était juste parce que c'était remboursé, l'A/R Kyoto-Tokyo coûte quand même 25000 yen (150 euros), contre 8000 yen en bus de nuit. A ce propos, l'euro est à 170 yen, contre 150 quand je suis parti et 130 quand j'ai commencé à penser au Japon. J'aurais du demander une bourse en euros.
Donc en gros, de chez moi à au building de NTT Docomo, une sorte de FT-Orange qui invente les services du téléphone portable de demain qui fera tout (mais il fait déjà tout en fait), il n'y a 3 heures grâce au sacrément rapide shinkansen. 2 heures 50 de métro, gares, train, gares, métro, 5 minutes de marche à Tokyo, et le pire, 5 minute de marche à Kyoto qui est devenu un vrai fourneau. Comparativement, Tokyo allait bien. D'ailleurs j'ai vu une pub à la télé pour une veste spécial salaryman qui fait baisser la température de 30°C à 26°C.
Comme j'avais perdu mon appareil la dernière fois, je remets maintenant les photos du shinkansen. Non limité par le JR pass, je suis monté dans le Nozomi, le plus rapide, qui ne fait qu'un stop à Nagoya sur les petites 2h10 séparant Kyoto de Tokyo-Shinagawa (507 km).
On a beau toujours comparer Shinkansen et TGV, ici il voyage aussi vite en rasant les bâtiments en pleine agglomération, part toutes les 5/10 minutes (donc on peut pas vraiment dire qu'on loupe son train), à la seconde pile, et dedans on entend pas le bruit des rails, juste la ventilation, donc pour moi il est largement gagnant.
Donc en gros, de chez moi à au building de NTT Docomo, une sorte de FT-Orange qui invente les services du téléphone portable de demain qui fera tout (mais il fait déjà tout en fait), il n'y a 3 heures grâce au sacrément rapide shinkansen. 2 heures 50 de métro, gares, train, gares, métro, 5 minutes de marche à Tokyo, et le pire, 5 minute de marche à Kyoto qui est devenu un vrai fourneau. Comparativement, Tokyo allait bien. D'ailleurs j'ai vu une pub à la télé pour une veste spécial salaryman qui fait baisser la température de 30°C à 26°C.
Comme j'avais perdu mon appareil la dernière fois, je remets maintenant les photos du shinkansen. Non limité par le JR pass, je suis monté dans le Nozomi, le plus rapide, qui ne fait qu'un stop à Nagoya sur les petites 2h10 séparant Kyoto de Tokyo-Shinagawa (507 km).
On a beau toujours comparer Shinkansen et TGV, ici il voyage aussi vite en rasant les bâtiments en pleine agglomération, part toutes les 5/10 minutes (donc on peut pas vraiment dire qu'on loupe son train), à la seconde pile, et dedans on entend pas le bruit des rails, juste la ventilation, donc pour moi il est largement gagnant.
En gare de Kyoto (série 300)
Et surtout, je peux étendre mes pieds devant comme je veux
Arrivé à Tokyo bien centre, près de Shinbashi. Les villes japonaises sont moches, donc Tokyo c'est pareil mais puissance 10. Je dois aller à la Sanno Park Tower, le 44 storied building qui dépasse de la photo.
Avec mon avance, je fais le tour du coin, qui contient la résidence du premier ministre encerclée de policiers, et le parlement que voici de dos.
Accolé à la tour il y a un petit sanctuaire et un peu de verdure.
Du 27ème étage
L'entretien se déroule tout en japonais, mais finalement c'est bien allé. Apparemment il y a eu une centaine de candidatures sur le formulaire internet, et on est que 5 sélectionnés à l'entretien pour 2 places. Sans avoir fait vérifier mon japonais écrit avant d'envoyer, c'est louche. Soit ils veulent me faire traduire des trucs en anglais, soit ils ont appliqués la règle du classement des universités, un peu comme si on avait X > ECP > ECL, mais pour de vrai, en plus strict, et pour toujours, et dans la tête de tout le monde. Tokyo Univ est n°1, Kyoto 2, puis après il y a tous les autres qui ne seront jamais jamais plus forts quoi qu'ils fassent, comme dans tout bon système japonais ou tout doit être déterminé le plus à l'avance possible.
Sur le chemin du retour, je rejoins Vicks à Yokohama, station 桜木町, Sakuragichou, la banlieue de Tokyo, et je me retrouve pile en face de la Landmark Tower, la plus grande du Japon, 296m pour 70 étages (C'est bas à cause des séismes)(D'ailleurs j'ai rien senti à celui qui a cassé la centrale nucléaire). A coté, trouver un 10ème étage à Kyoto est difficile, il y a des lois qui interdisent les grand immeubles.
Sur le chemin du retour, je rejoins Vicks à Yokohama, station 桜木町, Sakuragichou, la banlieue de Tokyo, et je me retrouve pile en face de la Landmark Tower, la plus grande du Japon, 296m pour 70 étages (C'est bas à cause des séismes)(D'ailleurs j'ai rien senti à celui qui a cassé la centrale nucléaire). A coté, trouver un 10ème étage à Kyoto est difficile, il y a des lois qui interdisent les grand immeubles.
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2 commentaires:
Hé JB!
En regardant tes photos depuis 2006, y a un truc que je me demande. Où sont les laissés pour compte au Japon?
A bordeaux, tu fais pas 20m dans la rue Sainte Catherine sans tomber sur un mendiant ou un SDF. A lyon, tu vois rarement la place de la cathédrale St Jean sans deux ou trois gars avec leurs chiens.
Au japon c'est comment? Les zoku se baladent en bandes sur leurs motos? Y a des décolorés qui te demandent une pièce en pleine rue?
ou pas?
ben deja vu que tout le monde est pareil y'a pas l'air d'avoir beaucoup de hors systeme-tu-travailles-de-20-a-80-ans.
A Kyoto, sous chaque pont sur Kamogawa, il y a 3-4 abris bien faits avec des fenetres et un coin pour enlever ses chaussures, ce qui doit faire 50 sdf sur la riviere, j'en ai pas vu ailleurs. A Osaka y'en avait qq uns qui dormaient dans la gare, plus dans le parc du chateau juste a cote des panneaux interdits de camper.
A Tokyo il parait que dans les parcs il y en a plein, des centaines, ce qui fait tout de meme pas grand chose. Mais en tout cas, personne ne te demandera une piece, ils ramassent les (tres peu de) canettes qui trainent par terre pour les revendre a la ville. Et en plus t'a pas une tete de japonais alors on te demandera rien.
Apres les gens aux cheveux blonds avec des santiags qui travaillent que la nuit je sais pas comment ils vivent, mais vu que le salaryman moyen ne depense ses sous qu en izakaya et trucs qui s achetent en dehors du creneau travail (8h-22h * 360j/an) ces premiers doivent pas vivre trop mal.
puis les 10 qui font des concours de bruit a moto le soir dans l artere principale, ils sont juste vu comme des faiseurs de bruit pas mechants.
en gros comme on dit, c est super homogene
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