Hokkaido Tour : Retour à Kyoto (12)
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J22 (Retour en ferry) | J23 (Maizuru - Kyoto) | Epilogue |
Jour 22 (29 sept) : Otaru 小樽 – 舞鶴 Maizuru (1050 km (ferry))
Au réveil on est déjà au large du milieu de Honshu. C'est encore la voix du capitaine qui me fait me lever pour aller voir un truc, il s'avère qu'on croise le ferry qui fait le chemin en sens inverse. Cette fois-ci le ciel et la mer sont clairs, on aperçoit plusieurs pétroliers.
Je fais des kanjis jusqu'à en avoir marre (je les ai promenés tout autour d'Hokkaido, mais le soir après l'onsen je m'endormais directement donc ils ont pas beaucoup servi).
Ticket le moins cher : seconde classe commune. 2m², une couverture et un coussin carré
Distributeur de McDo tout chaud
Regarder les vagues défiler à travers le hublot ...
Y'a toujours rien à faire alors je me passe le temps au sauna, dans le bain qui tangue avec le ferry, jusqu'au début du concert de saxophone, qui ressemble fortement à des sons en midi, avec un gars pas très motivé, pendant qu'un slideshow des photos de l'assemblage du ferry はなます est projeté derrière. A la fin il donne des infos techniques sur les hélices et les caractéristiques du bateau, devant une petite assemblée de vieux et de gens qui n'ont pas sommeil. Ca a occupé une petite demi-heure.
Arrivé au port de 舞鶴 Maizuru, j'attends devant la porte de sortie. Elle s'ouvre actionnée par des petits moteurs de Lego, alors qu'on est pas encore près du bord, mais ça ouvre un énorme trou dans le flanc du ferry. Pendant ce temps là un autre gars dans le pont amovible l'ajustait pour qu'il s'emboite pile comme il faut.
Des 2 roues aux cabines, il faut slalomer entre les poids-lourds
Là où sont les voitures, c'est en fait une plaque tournante
Appontage
Samedi soir à Higashi-Maizuru, c'est mort, mais le Lawson est plein comme s'il n'y avait que lui d'ouvert à 22h. Je récupère quelques affaires que j'avais cachées dans la ville avant de d'aller dormir. Je pensais revenir en train à Kyoto, comme à l'aller, mais comme j'ai encore le lendemain dimanche de libre, je le ferai en vélo. Et fait des chiffres ronds, parce que jusqu'à maintenant, j'ai fait environ 2395 km de vélo.
Jour 23 (30 sept) : Maizuru 舞鶴 – 京都 Kyoto (105 km)Et voilà qui va faire pile environ 2500 km. C'est pas gagné, car la route de Maizuru à Kyoto n'est pas intéressante du tout (j'en avais fait un bout pendant les précédentes vacances de Noel), et surtout il fait très moche. Mais une fois presque trempé ça avance bien. Je ne suis que les grands axes, route 27 puis route 9, heureusement pas très fréquentés, car pour des grands axes la route est super étroite. L'évènement majeur de la journée, ça sera une voiture immatriculée 6666.
Entre Maizuru et Kyoto
J'arrive à 亀岡 Kameoka, c'est la banlieue lointaine de Kyoto, à 25 km au nord-ouest, qui se résume à une dizaine de kilomètres de grandes enseignes le long de la route principale. Je peux lâcher le trottoir pour une autre petite dizaine kilomètres de rien, le temps de passer les montagnes qui entourent Kyoto. J'arrive par une route bien dangereuse dans Kyoto, mais à encore 15 km du centre-ville. C'est dimanche et les Japonais sont de sortie, les pachinko, love hotels et family restaurants qui pullulent avant d'entrer dans le centre-ville sont remplis. Les files de voitures aux feux rouges s'allongent et je vais plus vite par le trottoir, c'est le vrai retour à la ville.
De Kameoka à Kyoto par la route 9, qui devient 五条 Gojo, avant de devenir la route 1
Vu que je me suis presque pas arrêté en chemin, j'arrive à rentrer prendre une douche et rejoindre Chenたち pour un 食べ放題 où je mange en une fois toute l'énergie que j'ai dépensée pendant 3 semaines.
Une fois re-rentré je m'endors direct, et je me réveille pour le premier jour du second semestre.
Il était temps.
Epilogue
Il était temps.
Epilogue
J'ai bien profité de chaque instant pour voir le plus de trucs plaisants à regarder, avec un timing pile poil sans faire exprès. Le temps d'Hokkaido a été bien pourri, mais comme pour les endroits qui nécessitent vraiment du beau temps je les ai eus avec du beau temps, le total pondéré est assez satisfaisant. Il a fait tiède puis froid, mais étant équipé, ça n'a pas dérangé. Pour comparer à Shikoku, c'est pas la gentillesse des gens d'Hokkaido que je retiendrai (peut-être qu'à Shikoku ils sont dans la tradition d'accueillir les pélerins, peut-être qu'à Hokkaido j'étais trop en mode touriste comme pas mal de gens, ...), mais plutôt le fait d'avoir un vrai onsen différent presque tous les soirs, c'était vraiment excellent. Et pis j'ai bien mangé aussi. Et je me suis bien dépensé, 2500 km en pédalant presque tous les jours de 100 à 200 km par jour en mamachari, c'est mon nouveau record à battre.
Ce démarrage du 2nd semestre marque ma première année complète à Kyoto. Beaucoup moins motivant, car tout ce qui se passe, je l'ai déjà vu l'année écoulée. En tous cas, je peux remettre un T-shirt des tongs le soir, ça compense la rentrée et le rigide sentiment d'être devenu sédentaire ...
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1 commentaire:
Oooh dont u just miss the jidouhanbaiki in the ferry? The one that sells fried chicken? Hahha!!
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