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lundi 22 octobre 2007

Kurama Himatsuri, le festival du feu

Kurama 鞍馬, c'est le célèbre village au nord de Kyoto, avec son temple et son onsen. Tous les 22 octobre a lieu le 火祭り, le festival du feu. (Photos de Kurama en en janvier ou février)

L'année dernière je l'avais loupé, alors cette fois-ci il ne fallait pas oublier. J'avais quand même vu la file de quelques centaines de mètres qui partait de la gare. Car pour aller à Kurama, il n'y a qu'une petite ligne de train, et la route est bloquée aux voitures à partir de 貴船口, Kibune-guchi, 20 minutes avant Kurama. Il commence le soir à 20h, donc le vélo n'est pas non plus indiqué. L'après-midi du même jour a lieu le 時代祭, Jidai matsuri au centre-ville. Vu l'année dernière, j'étais même pas au courant cette année, mais c'est un truc qui n'a pas besoin d'être vu 2 fois.



En effet, le défilé se fait sur la (seule) route du village de Kurama, étroite, où une grande partie de Kyoto vient s'agglutiner. Il y a une énorme proportion d'étrangers car ce sont à peu près les seuls à s'intéresser à ce qui se passe dans ce pays. C'est pas fait pour y aller en masse et la station de départ, 出町柳 Demachiyanagi est prise d'assaut dès l'après-midi.
Comme on est en retard et qu'on a pas envie de faire la queue 2 ou 3 heures on tente d'aller à la station suivante en vélo, Mototanaka, pour voir si on peut pas se coller aux 2 wagons pleins.
Mais en fait ils doivent réguler en bas, et on peut entrer sans problème du premier coup.

C'est juste moyen plein


La sortie à la gare de Kurama est aménagée pour que tout le monde suive le même parcours. Par endroits on avance de 20m par minute environ.



Départ du défilé


Les participants, ici pas des petits boulots payés comme Jidai ou Gion matsuri, sont les gens du coin. Ils avancent en s'encourageant de サイレヤ、サイリョウ (Sairei, Sairyo), qui d'après une source peu sûre est une déformation de 祭礼、祭礼, qui veut dire fête religieuse.

サイレヤ、サイリョ




La grande place devant l'entrée de Kurama-dera, le temple


En continuant un peu plus loin vers le nord ...














20h45, le défilé est fini et les route se désertent peu à peu


La suite, ça se passe à 21h au temple, sur les escaliers de l'entrée (car en fait l'entrée est en bas au niveau de la route, et le bâtiment principal du temple est quelques centaines de mètres plus haut dans la colline). Tous les porteurs des trucs en feu et les visiteurs s'amassent sur la place. Les policier sont là pour faire respecter le sens de la boucle, c'est chiant et on voit la fin de la file géante qui se replie sur elle même. Mais on trouve par hasard un petit chemin qui nous amène dans le coin presse et VIP au plus près des acteurs :

Les grosses torches en feu remontent les marches, soutenues par des hommes comme ils peuvent ...









Une fois la remontée des torches terminée, il descendent un truc religieux










Bobby Valentine, manager de l'équipe de baseball des Lotte Marines de Chiba, en mode japonais.
Il ne passait pas inaperçu du tout, mais au lieu de se faire agresser par des jeunes pour des autographes (il a accepté quand même de prendre une photo côte à côte), il se faisait mitrailler par une colonie de papys photographes, les mêmes qui trainent à chaque évènement, le dos courbé par un objectif plus lourd qu'eux, l'oeil dans le viseur à 95% du temps, qui se gênent pas du tout pour piquer/monopoliser les spots à photos ou pour faire un gros plan à 30 cm du visage d'un inconnu s'il lui trouve quelque chose.


22h, c'est fini


Là, il y a encore une bonne partie gens pas encore reparti, qui bouchonne pour prendre le train, et on sait pas si tout le monde pourra rentrer. Mais on fait comme à l'aller, on va à la station d'après en marchant 20 min, et on rentre sans attendre du tout. Y'a aussi pas mal de vélos garés à l'entrée.

Veste et habits ont senti le barbecue pendant pas mal de temps après, mais c'était vraiment bien.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bon cette année je tente le coup. J'espère que ton astuce de prendre la station suivante fonctionnera toujours !