Musiques et danses traditionnelles mongoles
Le Traditional Music & Dance Show a lieu au National Academic Drama Theatre, un vieux bâtiment à coté des nouvelles tours bleues. Il a lieu tous les jours, sauf que j'ai entendu que (source principale d'information) c'était une des dernières aujourd'hui. Et comme on part dans le désert demain, c'est ma dernière chance.
C'est 10000₮ pour la séance, donc par rapport aux prix du LP qui date, il faut rajouter en gros 20% par année. Et ça vaut pour la plupart des prix d'UB. Et même pour ce prix là, le spectacle est époustouflant ...
Pourtant, la salle est plus qu'à moitié vide. Je suis tout devant. Le spectacle commence avec une petite introduction des chants et costumes.
Puis viennent 3 jeunes contorsionnistes. C'est le plus grand cabaret de Mongolie.
Il y a ensuite une mise en scène avec des grands masques d'animaux. D'origine tibétaine, elle a pour but d'enseigner les mérites et les péchés.
Les show s'enchaînent vite et sont tous agréables et spectaculaires à voir. Apparemment c'est une compilation du meilleur de la Mongolie.
Instruments
La séquence que j'ai préféré, c'est celle où les hommes et les femmes se mélangent. C'est très dynamique et ils et elles sourient tous, un monde à part.
Puis vient un truc très particulier : le Huumii, le throat singing. C'est comment faire des bruits bizarres et pas très appétissants en se tordant les cordes vocales. Et ils en sont très fiers.
Mongolian throat singing
"Mongolian throat singing : Mongolian "Huumii" or music play by throat is one of the oldest types of the art in Mongolia with a wonderful and fantastic technique"
Le spectacle se termine avec l'orchestre philharmonique d'Oulan-Bator. C'est toujours magnifique.
Après, je rentre seul en bus, qui dévie de son chemin habituel qu'on finit par bien connaître pour s'arrêter dans une petite ruelle sombre. Je comprends rien, le chauffeur dit des trucs, les gens du bus aussi, et on attend sur place ...
Finalement 2 autres bus arrivent dans la même rue, et mon bus se vide et les gens se ruent vers les autres bus. J'arrive à me faire confirmer que le nouveau va bien vers Jarmag, et c'est reparti. Je récupère des points de confiance. Et pour finir je loupe mon arrêt, les vitres sont tellement sales qu'on ne voit pas à travers. Et de nuit, dans un bidonville pas éclairé, c'est pas facile de retrouver les repères qui signalent qu'il faut sauter du bus.
Bref, je rentre finalement sain et sauf, et on planifie vite fait 9 jours 8 nuits dans le désert de Gobi avec Sabina et notre chauffeur. Finalement on prendra le van qui tombe en panne à chaque fois qu'il sort. "Vite fait", parce que déjà "planifier" c'est pas un talent mongol, et qu'en plus avec des bouteilles de vodka qui trainent, c'est pas la peine de persévérer.
Dernière nuit avant le grand départ ...
Dernière nuit avant le grand départ ...
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