Terelj (5) - Hiking

Pour notre dernier repas avec "l'eau courante" de la rivière Tuul, on se déjeune des gâteaux (gras, évidemment) et des flakes dans du lait chaud en poudre.

Les aiguilles annoncent notre départ

Mais à partir de maintenant, on ne prend que 3 litres d'eau chacun pour partir dans la montagne, car on quitte notre vallée de la Tuul gol pour passer dans la vallée voisine, celle touristique des gers de Terelj, plus à l'ouest.

On emporte 1kg de riz déjà cuit et on suit un passage fortuit, en croisant un troupeau de chèvres et de chevaux.

En route vers un col hypothétique

Ah, ça doit être de l'autre coté

On arrive transpirant en haut d'une crête, et bien qu'elle ne continue pas dans notre bonne direction, nous décidons de la longer pour éviter à avoir à traverser des nids de branches. Surtout qu'il y a des fourmilières partout.

Bon, ça à l'air moins évident maintenant, mais ça doit être tout droit ...

Au sommet de la troisième bosse, on commence à entrevoir la vallée touristique, et même jusque là où on avait dormi la première fois. La boucle se boucle (à quelques jours près).

On installe notre campement dans le creux d'un rocher, à l'abri du vent. Notre feu trouve aussi sa place facilement. On se cuit une demi-saucisse frite avec le riz, le tout sans eau, et ça passe très bien. On essaye d'entendre les loups : ils nous ont été avertis par plusieurs personnes. On peut en effet reconnaître des bruits de loups, mais on ne saura jamais si c'était eux ou non ...

A propos des loups, leur viande est curative. Sabina a été "miraculeusement" soignée à la viande de loup auparavant, car si les soins sont gratuits pour les Mongols, ça n'est pas le cas des médicaments, à comparer avec le salaire mensuel moyen de $200.

Une fois de plus, je m'endors dehors, près du feu, avant de regagner ma tente. Pour dormir, étonnamment, dans le chaud, malgré l'altitude plus élevée que la veille …

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